Table des matières

Maryse Emel

Présentation de l'exercice : il s'agit de ressaisir les diverses significations de la "nature" et d'utiliser pour cela l'outil de la carte heuristique : https://framindmap.org

 1. Mettre de l'ordre dans les définitions du mot "nature"

 1.1. On commence par des exemples d'usages

Voilà un début de mise en place des pensées qu'évoque la nature. Complète et explique. N'y-a-t-il pas des paradoxes?

  
nature

 1.2. Quelles notions au programme retrouve-t-on?

Sur une carte heuristique tracer les liens entre ces notions

 1.3. Le dictionnaire

 2. Représentations de la nature

 2.1. Représentations de la nature dans l'art à travers la musique

  • L'exemple romantique de Beethoven

Source

Contrairement à de nombreuses œuvres dont le titre n’est pas de Beethoven, la symphonie dite « Pastorale » doit directement son nom à son auteur. Lorsque le compositeur envoie le manuscrit à son éditeur, il l’intitule précisément : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ». Cette œuvre unique reste probablement la plus originale de ses neuf symphonies. Seule symphonie en cinq mouvements, elle propose un véritable portrait musical de la nature. Beethoven fournit à chacune des parties un sous-titre afin de mieux guider son auditeur (chose rare chez ce compositeur) :

  • Le premier mouvement :

  • Le premier thème, est joué par les violons et contient un motif rythmique qui sera présent tout le long du mouvement.

  • Un deuxième thème, plus lié et plus chantant, fournit à l’œuvre une atmosphère heureuse et détendue. D’abord énoncé par les violons, il circule à travers les différents instruments.
  • L’épisode central reprend les éléments précédents et est caractérisé par ses nombreuses répétitions. Ces passages obstinés sont une caractéristique du langage de Beethoven.

  • Le deuxième mouvement, noté Andante molto moto, évoque une promenade auprès d’un ruisseau. Pendant que les seconds violons, altos et violoncelles imitent l’ondulation des flots, les premiers violons déploient une tendre mélodie reprise par les clarinettes et les bassons.

  • La coda, passage le plus descriptif de la symphonie, imite différents chants d’oiseaux. La flûte évoque le rossignol, auquel répondent le hautbois dans le rôle de la caille et la clarinette dans celui du coucou. Précisons que Beethoven a lui-même indiqué sur sa partition les trois noms d’oiseaux.
  • La fête et la joie qui lui sont associées se ressentent pleinement dans le troisième mouvement Allegro. C’est une atmosphère bucolique qui se tourne vers les réjouissances paysannes. La première partie est un scherzo qui se divise en deux thèmes.

  • Au scherzo succède une seconde partie sur un rythme de danse populaire à deux temps, pleine de contraste et comprenant également deux parties.

  • Le quatrième mouvement, intitulé « Tonnerre - Orage », est le plus agité de la symphonie. Écoutez les premiers grondements que font entendre les violoncelles et contrebasses pendant que les seconds violons imitent les premières gouttes de pluie.

  • Après un brusque crescendo, voici l’orage qui éclate violemment, accentué par de grands roulements de timbales (silencieuses jusqu’ici). La tempête se calme quelques instants avant le retour de la pluie, alors qu'un nouveau crescendo amène un second orage encore plus violent.

À la fin du mouvement, l’orage s’éloigne progressivement pour laisser place au beau temps et à la douceur du chant pastoral du dernier mouvement, véritable hymne à la nature, énoncé d’abord par les seconds violons.

 2.2. Isis

Isis
[Ressource n°6019 de nature non encore affichable]
Artémis d'Ephèse

La nature aime à se cacher...écrira Héraclite d'Ephèse

Aux époques tardives, d'innombrables figurines de bronze représentent Isis allaitant son fils Horus. Épouse d'Osiris, elle incarne le modèle féminin et la grande mère de l'héritier royal. Au Ier millénaire av. J.-C., elle est au centre d'une importante ferveur religieuse comme en témoignent son temple sur l'île de Philae en Nubie et la diffusion de son culte tout autour du Bassin méditerranéen.

La déesse épouse et mère

Épouse et sœur du dieu Osiris, Isis en complète les fonctions sur le mode féminin. Elle est ainsi déesse des morts mais aussi de la renaissance. C'est elle en effet qui rassemble les membres d'Osiris, dépecé par son frère Seth pour usurper son trône. Elle en conçoit un fils, Horus. Cette statuette fait donc expressément référence à son rôle maternel. Horus, héritier du trône d'Égypte, représente ici la fonction royale.

Une maternité hiératique

Cette statuette d'Isis assise sur un trône ou un siège aujourd'hui disparu est faite dans un métal cuivreux. Elle est organisée selon deux plans qui se croisent à angle droit : celui de la mère et celui de l'enfant. La déesse, vêtue d'une longue robe collante peu détaillée, supporte de son bras gauche la tête d'Horus tandis que l'autre bras lui offre son sein gauche. La représentation du jeune dieu semble soudée sur ses genoux. Les bras le long du corps, les mains ouvertes, paumes sur les genoux, les jambes serrées, il lui manque la souplesse naturelle d'un enfant. Dans cette composition très hiératique, les gestes sont en effet peu réalistes.

Isis porte un collier incrusté d'or, une perruque et une couronne d'uraei surmontée d'un disque solaire placé entre deux cornes de vache. Au-dessus du front, deux uraei encadrent la tête du vautour dont la dépouille coiffe la perruque : il s'agit d'un insigne de déesse-mère. Le blanc des yeux d'Isis, comme ceux d'Horus, est plaqué d'or et les pupilles sont noircies.

Nature 1 : les limites de la science