Maryse Emel
Objectif : se servir des ressources Eduthèque
Ces synonymes ont-ils vraiment le même sens?
Dégager les différents sens de ces mots.
Définition du mythe par Claude Lévi Strauss. Voir la vidéo :
Claude LEVI STRAUSS dans son bureau explique ce que sont les mythes, des histoires que les gens se racontent ou qu'ils entendent raconter et qui se sont incorporées au patrimoine collectif. Chaque société essaie de comprendre comment elle est faite, ses rapports avec le monde extérieur et la position de l'homme dans l'ensemble de l'univers. Il compare ensuite le mythe avec un orchestre dans lequel tous les instruments contribuent au message total, le propre du mythe étant de donner une explication sur plusieurs registres
Émission Le Fond et la forme
Producteur ou co-producteur Office national de radiodiffusion télévision française
Le mythe s'interroge sur l'origine. A la recherche d'un commencement ou des causes, il s'appuie sur des images et un récit narratif.
exercice : comparer ces différents récits afin d'établir le sens du mythe.
" Il n'était alors ni Non-Être, ni Être. Il n'était d'atmosphère, ni de ciel au-dessus. Qui enveloppait tout ? Eau ou abîme ? Jour ni nuit, ni mort, ni immortalité. L'Un respirait calmement, étant à lui-même son soutien. L'Un vide et enveloppé de néant, se développait par la Ferveur : et le Désir s'éleva en lui, et, de là, est le germe premier, lien qui unit Être et Non-Être" Inde, Rig Veda
"De la conception, l'accroissement. De l'accroissement, l'intumescence. De l'intumescence, la pensée.- De la pensée, le souvenir. Du souvenir, le désir. - Fécond devint le mot. Et il s'unit avec la vague lueur, et il engendra la nuit. - Du néant, la naissance". Nouvelle Zélande, Poème Maori
"Il était! Taaroa était son nom. Il planait dans le vide : point de terre et point de ciel. Taaroa appelle, mais rien ne lui répond. Alors, de son existence solitaire il tira l'existence du monde. Les piliers, les rochers, les sables, se lèvent à la voix de Taaroa : c'est ainsi que lui-même s'est nommé ! Il est le germe et l'assise, et l'incorruptible". Polynésie, Poème Tahitien
L'Ordre et la Vérité sont nés
de l'Ardeur qui s'allume.
De là est née la Nuit.
De là l'Océan et ses ondes.
De l'Océan avec ses ondes
naquit l'Année,
qui répartit jours et nuits,
régissant tout ce qui cligne des yeux.
L'Ordonnateur a mis en forme
le Soleil et la Lune, en rang de priorité ;
le Ciel et la Terre ;
l'Espace aérien ; enfin la Lumière. Hymne Védique, L'ardeur cosmique
Donc, avant tout, fut le Vide ; puis Terre aux larges flancs, assise sûre à jamais offerte à tous les vivants, et Amour, le plus beau parmi les dieux immortels, celui qui rompt les membres et qui, dans la poitrine de tout dieu comme de tout homme, dompte le cœur et le sage vouloir. Du Vide naquirent Erèbe et la noire Nuit. Et de Nuit, à son tour, sortirent Éther et Lumière du Jour. Terre, elle, d’abord enfanta un être égal à elle-même ; capable de la couvrir toute entière, Ciel Étoilé, qui devait offrir aux dieux bienheureux une assise sûre à jamais.
Hésiode, Théogonie
Avant la mer, la terre et le ciel qui couvre tout, la nature, dans l'univers entier, offrait un seul et même aspect ; on l'a appelé le chaos ; ce n’était qu’une masse informe et confuse, un bloc inerte, un entassement d'éléments mal unis et discordants. Il n'y avait pas encore de Titan pour donner sa lumière au monde ; Phébé ne réparait pas les cornes nouvelles de son croissant ; la terre n'était pas suspendue dans l'air environnant ni équilibrée par son propre poids ; Amphitrite n'avait pas étendu ses bras tout le long des rivages. Partout où il y avait de la terre, il y avait aussi de la mer et de l’air ; ainsi la terre était instable, la mer impropre à la navigation, l'air privé de lumière ; aucun élément ne conservait sa forme, chacun d'eux était un obstacle pour les autres, parce que dans un seul corps le froid faisait la guerre au chaud, l'humide au sec, le mou au dur, le pesant au léger. Un dieu, avec l'aide de la nature en progrès, mit fin à cette lutte ; il sépara du ciel la terre, de la terre les eaux et il assigna un domaine au ciel limpide, un autre à l'air épais. Après avoir débrouillé ces éléments et les avoir tirés de la masse ténébreuse, en attribuant à chacun une place distincte, il les unit par les liens de la concorde et de la paix. La substance ignée et impondérable de la voûte céleste s'élança et se fit une place dans les régions supérieures. L'air est ce qui en approche le plus par sa légèreté et par sa situation ; la terre, plus dense, entraîna avec elle les éléments massifs et se tassa sous son propre poids ; l'eau répandue alentour occupa la dernière place et emprisonna le monde solide.
Lorsque le dieu, quel qu'il fût, eut ainsi partagé et distribué l'amas de la matière, lorsque de ses différentes parts il eut façonné des membres, il commença par agglomérer la terre, pour en égaliser de tous côtés la surface, sous la forme d'un globe immense. Puis il ordonna aux mers de se répandre, de s'enfler au souffle furieux des vents et d'entourer d'une ceinture les rivages de la terre. Il ajouta les fontaines, les étangs immenses et les lacs, enferma entre des rives obliques la déclivité des fleuves, qui, selon les contrées, sont absorbés par la terre elle-même ou parviennent jusqu'à la mer et, reçus dans la plaine des eaux plus libres, battent, au lieu de rives, des rivages. Il ordonna aux plaines de s'étendre, aux vallées de s'abaisser, aux forêts de se couvrir de feuillage, aux montagnes rocheuses de se soulever. Deux zones partagent le ciel à droite, deux autres à gauche, avec une cinquième plus chaude au milieu d'elles ; la masse qu'il enveloppe fut soumise à la même division par les soins du dieu et il y a sur la terre autant de régions que couvrent les zones d'en haut. L'ardeur du soleil rend celle du milieu inhabitable ; deux autres sont recouvertes de neiges épaisses ; entre elles il en plaça encore deux, à qui il donna un climat tempéré, en mélangeant le froid et le chaud.
Au-dessus s'étend l'air; autant il est plus léger que la terre et l'eau, autant il est plus lourd que le feu. C'est le séjour que le dieu assigna aux brouillards et aux nuages, aux tonnerres, qui épouvantent les esprits des humains, et aux vents, qui engendrent les éclairs et la foudre. Aux vents eux-mêmes l'architecte du monde ne livra pas indistinctement l'empire de l'air; aujourd'hui encore, quoiqu'ils règnent chacun dans une contrée différente, on a beaucoup de peine à les empêcher de déchirer le monde, si grande est la discorde entre ces frères. L'Eurus se retira vers l'aurore, le royaume des Nabatéens, la Perse et les sommets au-dessus desquels montent les rayons du matin ; Vesper et les rivages attiédis par le soleil couchant sont voisins du Zéphyre ; l'horrible Borée envahit la Scythie et le septentrion ; les régions opposées de la terre sont détrempées sans trêve par les nuages et les pluies de l'Auster. Au-dessus des vents, le dieu plaça l'éther fluide et sans pesanteur, qui n'a rien des impuretés d'ici-bas. Dès qu'il eut enfermé tous ces domaines entre des limites immuables, les étoiles, longtemps cachées sous la masse qui les écrasait, commencèrent à resplendir dans toute l'étendue des cieux. Pour qu'aucune région ne fût privée de sa part d'êtres vivants, les astres et les dieux de toutes formes occupèrent le céleste parvis.Ovide, Métamorphoses
Il y avait alors en Phénicie un roi qui avait une fille fort jolie, nommée Europe. Naturellement, Zeus en tomba amoureux et, ayant pris la forme d'un taureau blanc, il l'enleva. Le père d'Europe envoya ses autres enfants à la recherche de sa fille. L'un d'eux, Cadmos, après avoir erré longtemps sur la Méditerranée, parvint à Delphes, où l'oracle lui apprit qi'il ne retrouverait jamais sa soeur. Mais l'oracle lui dit aussi qu'il fonderait une ville là où le mènerait une génisse blanche. La cité qu'il fonda s'appela Thèbes.
Cependant, pour remercier les dieux, il fallait sacrifier la génisse. Les compagnons de Cadmos allèrent donc puiser de l'eau dans un petit bois. Mais le bois et la source appartenaient à Arès, le dieu de la guerre, et un dragon les gardait. Le monstre dévora les compagnons de Cadmos avant que le héros ne parvienne à le tuer.
Sur l'ordre d'Athéna, Cadmos traça un sillon pour fixer les limites de la future ville et il y sema les dents du dragon. Surprise ! À peine avait-il terminé que des hommes en armes surgirent de terre ! Tous les guerriers s'entre-massacrèrent, sauf cinq qui devinrent les nouveaux compagnons de Cadmos.
Cadmos, attristé par la mort de ses compagnons, dessina sur le sable un emblème différent pour chacun d'eux : ainsi, il pouvait les évoquer et s'en souvenir. Et il attribua également un signe à chacun de ses cinq nouveaux compagnons.
Il pouvait, en réunissant ces signes, raconter son histoire : Cadmos venait d'inventer l'écriture.
A partir de cet extrait des Essais de Montaigne, expliquer la faiblesse des causes : « La connaissance des causes appartient seulement à celui qui a la conduite des choses, non à nous qui n’en avons que la souffrance, et qui en avons l’usage parfaitement plein, selon notre nature, sans en pénétrer l’origine et l’essence" (Essais, III,11)
L’épisode biblique de Babel a en effet montré que causer n’est autre chose que babiller sans produire aucun effet :
« Je vois ordinairement que les hommes, aux faits qu’on leur propose, s’amusent plus volontiers à en chercher la raison qu’à en chercher la vérité : ils laissent là les choses, et s’amusent à traiter les causes. Plaisants causeurs" Montaigne, Essais, III, 11
« Nos raisons [celles que l’esprit forge à partir de songes] anticipent souvent l’effet et ont l’étendue de leur juridiction si infinie, qu’elles jugent et s’exercent en l’inanité même et au non être. Outre la flexibilité de notre invention à forger des raisons à toute sorte de songes, notre imagination se trouve pareillement facile à recevoir des impressions de la fausseté par bien frivoles apparences Montaigne, Essais III, 11, p. 1034.. »
Il y a une incommensurabilité entre la cause et l’effet qui empêche la connaissance de la cause par l’effet. Cette incommensurabilité est à rapporter au caractère irrationnel des enchaînements qui se font en l’homme qui est essentiellement mû par ses passions. Montaigne préfigure une attitude qui sera celle du savant moderne : Galilée, dans une lettre du 23 juin 1640 à Fortunio Liceti, déclare privilégier l’étude directe des phénomènes (sans se préoccuper de la manière dont ils se sont produits), aux audaces spéculatives, qui ne sont autres que des fantaisies, des constructions imaginaires.
Etude du texte de Hume sur la causalité :Enquêtes sur l'entendement humain, 7
Comparer, notamment, les thèmes suivants : - comment cela a-t-il commencé ? Qui est à l’origine ?
- combien de temps cela a-t-il duré ?
- dans quel ordre se crée le monde ?
- le mythe rend-il compte de désordres, de bagarres, d’épreuves à traverser ?
- quelle place occupe l’être humain dans la création, quelle responsabilité a-t-il à son égard ?
- comment se situent l’homme et la femme l’un par rapport à l’autre ?
- l’univers est-il fini ou infini, est-il perfectible, a-t-il une limite dans le temps ?
- le mythe évoque-t-il la mort ?
- le mythe sous-entend-il une représentation du bien et du mal ?
- le mythe repose-t-il sur une conception du temps (un temps cyclique – un temps avec un commencement et une fin…) ?
- Essayer d’analyser la manière dont les mythes évoluent avec l’histoire des sociétés et le développement de la connaissance scientifique du monde ; - Essayer de recenser dans les mythes des éléments susceptibles de rendre compte, de manière poétique, d’intuitions sur les origines de monde, que les scientifiques d’aujourd’hui ne récuseraient pas. Recenser également des éléments de représentation rendant compte de manière erronée de la réalité.
À côté des mythes, les contes n’expliquent pas le monde, mais proposent des parcours initiatiques pour s’y frayer un chemin. Enfin, des récits poétiques ou humoristiques n’ont d’autre ambition que de distraire les lecteurs même s’ils sont sous-tendus par un propos philosophique.
Les éditions Larousse proposent, en livre de poche, une anthologie intitulée 36 façons d’inventer le monde. Voici, extraits majoritairement de cette anthologie, cinq débuts de récits dont vous pourrez imaginer la suite avant de vous reporter aux textes respectifs de Mark Twain, Le Journal d’Adam et Eve, de Pierre Gripari, Contes de la rue Broca ; d’Abdou Anta Ka, La Création selon les Noirs ; de Gianni Rodari, Histoire au téléphone. Le dernier texte, hors anthologie, est de Pierre Aroneanu, Le Maître des signes, aux éditions Alternatives.
Cinq débuts de récits :
Le point de vue d’Adam
Lundi. Cette nouvelle créature aux longs cheveux est bien encombrante. Elle ne fait que traîner et me suit partout. Je n’aime pas ça ; je n’ai pas l’habitude de la société ; je voudrais qu’elle reste avec les autres animaux. Temps couvert aujourd’hui, le vent est à l’est ; je pense que nous allons avoir la pluie… Nous ? Où ai-je pris ce mot ?… Je m’en souviens maintenant : c’est la nouvelle créature qui a dit ça. Huit jours plus tard. La nouvelle créature dit que son nom est Eve. Parfait, je n’y vois pas d’inconvénient ; elle dit que c’est pour l’appeler quand j’ai besoin d’elle ; j’ai répondu qu’alors c’était du "superflu". Ça a eu l’air de l’impressionner. Il est vrai que c’est un beau mot, qui sonne bien ; je le replacerai.
Marc Twain, Le Journal d’Adam et Eve
Et si Dieu était un enfant ? Il était une fois une maman Dieu, avec son petit Dieu. La maman Dieu était installée dans un grand fauteuil et reprisait des chaussettes pendant que le petit Dieu, assis à une grande table, finissait ses devoirs.
Le petit Dieu travaillait en silence. Et quand il eut fini, il demanda :
"Dis-moi, Maman : est-ce que tu me donnes la permission de faire le monde ?"
La maman Dieu le regarda :
"Tu as fini tes devoirs ? - Oui, Maman. - Tu as appris tes leçons ? - Oui, Maman. - C’est bon. Alors, tu peux. - Merci, Maman."
Le petit Dieu prit une feuille de papier, des crayons de couleurs, et il se mit à faire le monde.
Pierre Gripari,Contes de la rue Broca, éditions La Table ronde.
La création selon les Noirs "Non, mon fils, Adam n’est pas le Premier Homme selon nous, les Noirs. Eve non plus n’est pas la Première Femme. - Grand-père, qui donc était le Premier Homme selon nous ? - Ecoute… Donne-moi le temps de bourrer ma pipe. - Tu fumes trop, grand-père. - Cela me fait du bien… La lune est le Premier Homme. - La lune notre ancêtre ! Que me racontes-tu là, grand-père ?"
Abdou Anta Ka, La Création selon des Noirs, éditions Nouvelles éditions africaines.
Histoire universelle Au commencement, la Terre était faite de travers, et il fallut bien des efforts pour la rendre plus habitable.
Gianni Rodari, Histoires au téléphone, La Farandole
La stèle de la terre Il était une fois, assis face à la ligne d’Infini qui sépare l’Ombre de la Lumière, un Poète.
Après avoir médité pendant dix mille ans, il trempa son pinceau dans l’encre de la nuit et, sur la surface blanche du jour, il traça le chiffre UN, cause de toutes les causes, origine de tout ce qui est.
Dix mille autres années de méditation lui révélèrent le principe de la Dualité contenue dans le chiffre un, comme dans toute chose. Alors, du chiffre premier, il tira le nombre DEUX.
Puis de deux, le nombre TROIS. Le jour ne contient-il pas le matin, le midi, le soir, et le temps, le passé, le présent, le futur ?
Pierre Aroneanu, Le Maître des signes, éditions Alternatives.
Le lieu du récit
le chaos, le fond de l’océan, la dernière des galaxies, l’anneau de Saturne, une géante rouge, un trou noir, une étoile nouvellement née.
Le héros de l’histoire
un extraterrestre, le survivant de la planète B 312, un enfant au regard bleu nuit, un géant au pied d’argile, un homme qui marchait à reculons, une toute petite planète, la grande déesse.
Une épreuve à franchir
remonter le temps, la disparition de la pluie, déchiffrer une inscription dans une écriture inconnue, éviter une mutation génétique, tuer le monstre aux trois regards, franchir la mer de glace, retrouver la mémoire.
Un objet magique
un rayon laser, une pierre sacrée, une planète magique, un œuf de cristal, une lettre de feu, l’eau de la régénérescence, le bâton de bien et du mal.
La rencontre d’un personnage bénéfique
la femme oiseau, le lézard couleur du temps, l’homme d’Alidazur, le serpent d’argent, la déesse Naéma, l’ombre bleue, l’enfant aux cheveux d’or.
La rencontre d’un personnage maléfique
la Division, le loup des steppes, le géant vert, le diable aux trois têtes, le dieu muet, le soleil mort, l’ombre de lui-même.
La morale de l’histoire
on peut toujours trouver un plus méchant que soi ; l’avenir appartient à ceux qui se donnent la peine de l’explorer ; celui qui se contente de ce qu’il a se contente de peu ; ce qui a été séparé peut toujours être réuni ; ce qui brille n’a pas toujours de la valeur ; aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ; le passé ne manque pas d’avenir.
(source : BNF)
On peut inventer des mythes à des fins politiques. Travestissant les faits ils deviennent un instrument politique. On cherche ici, dans cet exemple, à rassembler le peuple autour de l'idée de patrie.
Le mythe des origines troyennes est très largement accepté au Moyen Âge qui ignore "nos ancêtres les Gaulois". C'est au début du XVIe? siècle que Jean Lemaire de Belges, dans ses Illustrations de Gaule et Singularités de Troie, intègre l'histoire gauloise dans l'histoire de France sans renoncer aux origines troyennes : selon lui, à l'origine des temps, les Gaulois issus du royaume de France, partis vers l'Orient sous la conduite de Brennus, auraient fondé Troie d'où leurs descendants seraient revenus, conduits par Francion !
En haut, la Gaule où les deux Troyens vont s'imposer en Guyenne et à Tours (la petite ville fortifiée) après un incident de chasse (figuré par le petit tireur à l'arc troyen) qui déclenche une guerre avec les Gaulois. La rivière en ligne brisée qui traverse l'image figure la Manche que les Troyens franchissent sous la conduite de Brutus pour affronter les géants de Cornouaille.