Maryse Emel
Présentation de l'exercice : il s'agit de ressaisir les diverses significations de la "nature" et d'utiliser pour cela l'outil de la carte heuristique : https://framindmap.org
Voilà un début de mise en place des pensées qu'évoque la nature. Complète et explique. N'y-a-t-il pas des paradoxes?
Sur une carte heuristique tracer les liens entre ces notions
Contrairement à de nombreuses œuvres dont le titre n’est pas de Beethoven, la symphonie dite « Pastorale » doit directement son nom à son auteur. Lorsque le compositeur envoie le manuscrit à son éditeur, il l’intitule précisément : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ». Cette œuvre unique reste probablement la plus originale de ses neuf symphonies. Seule symphonie en cinq mouvements, elle propose un véritable portrait musical de la nature. Beethoven fournit à chacune des parties un sous-titre afin de mieux guider son auditeur (chose rare chez ce compositeur) :
À la fin du mouvement, l’orage s’éloigne progressivement pour laisser place au beau temps et à la douceur du chant pastoral du dernier mouvement, véritable hymne à la nature, énoncé d’abord par les seconds violons.
[Ressource n°6019 de nature non encore affichable]
La nature aime à se cacher...écrira Héraclite d'Ephèse
Aux époques tardives, d'innombrables figurines de bronze représentent Isis allaitant son fils Horus. Épouse d'Osiris, elle incarne le modèle féminin et la grande mère de l'héritier royal. Au Ier millénaire av. J.-C., elle est au centre d'une importante ferveur religieuse comme en témoignent son temple sur l'île de Philae en Nubie et la diffusion de son culte tout autour du Bassin méditerranéen.
La déesse épouse et mère
Épouse et sœur du dieu Osiris, Isis en complète les fonctions sur le mode féminin. Elle est ainsi déesse des morts mais aussi de la renaissance. C'est elle en effet qui rassemble les membres d'Osiris, dépecé par son frère Seth pour usurper son trône. Elle en conçoit un fils, Horus. Cette statuette fait donc expressément référence à son rôle maternel. Horus, héritier du trône d'Égypte, représente ici la fonction royale.
Une maternité hiératique
Cette statuette d'Isis assise sur un trône ou un siège aujourd'hui disparu est faite dans un métal cuivreux. Elle est organisée selon deux plans qui se croisent à angle droit : celui de la mère et celui de l'enfant. La déesse, vêtue d'une longue robe collante peu détaillée, supporte de son bras gauche la tête d'Horus tandis que l'autre bras lui offre son sein gauche. La représentation du jeune dieu semble soudée sur ses genoux. Les bras le long du corps, les mains ouvertes, paumes sur les genoux, les jambes serrées, il lui manque la souplesse naturelle d'un enfant. Dans cette composition très hiératique, les gestes sont en effet peu réalistes.
Isis porte un collier incrusté d'or, une perruque et une couronne d'uraei surmontée d'un disque solaire placé entre deux cornes de vache. Au-dessus du front, deux uraei encadrent la tête du vautour dont la dépouille coiffe la perruque : il s'agit d'un insigne de déesse-mère. Le blanc des yeux d'Isis, comme ceux d'Horus, est plaqué d'or et les pupilles sont noircies.