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prisonnière du désert (John Ford, 1956)
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grit (Joel Coen, 2010)
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Le western est le genre dans lequel les Américains ont reconnu leur idéal de conquête. Dans le cadre de l'Amérique des pionniers, entre 1860 et 1890, il raconte la quête d'un individu ou d'une communauté. Dans la culture américaine, le western joue le même rôle que le roman d'apprentissage du XIXème siècle dans la culture européenne.
Dans Le western ou le cinéma américain par excellence (préface au livre du même titre de Jean-Louis Rieupeyrout 1953), André Bazin définit ainsi les archétypes du western :
Dans Evolution du western, un article des Cahiers du Cinéma de 1955, Bazin constate que seuls des hommes forts, rudes et courageux pouvaient conquérir les paysages de l'Ouest alors que la police et les juges profitent surtout aux faibles. Il définit ainsi deux époques du western classique où l'on passe de l'épopée à la tragédie.
Nous envisagerons d'abord une brève histoire du western avant de proposer nos top20 et top70 du genre.
Légitimant de la conquête de l'ouest face à des indiens violents jusque dans les années 50, émerge ensuite le doute face à la diffusion des témoignages sur la violence de l'extermination des indiens et l'exploitation des pionniers pauvres (Johnny Guitar, La flèche brisée, un homme nommé cheval). Le western se fait ensuite réflexion globale sur la violence constitutive de l'Amérique à l'aune de la guerre de Corée puis du Vietnam (L'homme de l'ouest, Il était une fois dans l'ouest, Les portes du paradis), avant que n'émerge la question de l'autre aux Etats-Unis, de l'altérité des noirs et des Indiens (Danse avec les loups, Impitoyable).
L'évolution du western se lit à travers celle de John Wayne dans les films de John Ford. Du manichéisme du Ringo Kid de La chevauchée fantastique , (1939) au paternalisme bienveillant du capitaine, incarnant les valeurs traditionnelles de la cavalerie, dans La charge héroïque, (1949) jusqu'au paria de La prisonnière du désert, (1956) ou le Tom Doniphon de L'homme qui tua Liberty Valance (1961).
I - le western classique (1903-1952)
1 - 1 Les origines (1903-1929)
Les origines du genre se confondent avec la naissance du cinéma. L'attaque du grand rapide (1903) d'Edwin S Porter est considéré comme le premier western et la première tentative américaine de montage narratif.
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Les premières stars du western sont Gilbert M Anderson alias Broncho Billy, William S. Hart, connu en France sous le nom de Rio Jim, et surtout Tom Mix.
Les premiers grands réalisateurs de western sont Cecil B. DeMille avec Le Mari de l'Indienne, (1914), Raoul Walsh et surtout John Ford avec Le cheval de fer, (1924) et Trois sublimes canailles (1926).
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Avec l'arrivée du parlant, le western, esclave de la technique, se fige et s'alourdit. Seul Raoul Walsh parvient à réaliser des chefs-d'œuvre : In Old Arizona (1929) et surtout La piste des géants, (1930), tourné en 70 mm, qui marque le début en vedette de John Wayne.
1-2 L'apogée (1939-1952)
Avec La chevauchée fantastique de John Ford, l'invention s'impose à nouveau et l'espace reprend ses droits.
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Dégingandé, sobre et charismatique, John Wayne interprète pour la première fois le héros fordien marginal, solitaire et intègre, timide et courtois avec les femmes, même prostituées. Sont évoquées:
Dès Le massacre de fort Apache, Cochise et ses guerriers sont montrés comme des hommes dignes et valeureux, susceptibles de négocier la paix mais régulièrement trahis par les agents indiens (Silas Meacham) ou par des officiers arrogants et racistes (le colonel Thursday). Cette critique novatrice sera encore plus marquée dans La flèche brisée de Delmer Daves ou La porte du Diable d'Anthony Mann.
II - Le western moderne (1952-1964)
2-1 Le surwestern
Dans les années 50 apparaît ce que Bazin dénomme le surwestern : "un western qui aurait honte de n'être que lui-même et chercherait à justifier son existence par un intérêt supplémentaire d'ordre esthétique, sociologique, moral, psychologique, érotique".
Le train sifflera trois fois (1952) de Fred Zinnemann, allégorie démocratique sur le bien, le mal, la dénonciation la lâcheté est, selon André Bazin la modèle achevé de ce surwestern.
Les valeurs traditionnelles de l'Amérique sont également mises à mal chez Anthony Mann avec Les furies (1950) ou L'appât (1953).
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Le mythe américain par excellence du droit à la liberté est systématiquement compromis par la cupidité, la vengeance ou la mégalomanie des hommes. Quatre étranges cavaliers (1954) de Dwan démontre la fragilité des institutions démocratiques. Le jour de l'Indépendance et de son mariage un homme innocent est poursuivi par ses concitoyens qui veulent le lyncher. Le méchant, Mc Carty, est tué grâce à un faux message d'un faux chérif et une cloche d'église. Dans les sept westerns que Budd Boetticher réalise avec Randolph Scott, le style est aussi simple que les héros impassibles. Dans L'homme de l'Arizona, (1957), tout se joue sur des parties de poker. Les bons et les méchants sont difficilement discernables; ils ont les mêmes rêves, la même solitude, le même code moral.
Avec Le gaucher (1958) d'Arthur Penn apparaît un anti-héros, suicidaire en manque de père, incarnant le mal des adolescents. La même année Anthony Mann réalise L'Homme de l'Ouest avec Gary Cooper, une oeuvre mortifère.
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2-2 le western baroque
Si le surwestern tente de transposer les valeurs de l'Amérique dans le western, le western baroque s'intéresse à la face sombre de cette transposition, lorsque le héros vit comme une perte ou un déclassement l'entrée dans un monde moderne dont il se sent exclu. Ainsi Duel au soleil (King Vidor, 1946), L'ange des maudits, (Fritz Lang,1952) Johnny Guitare (Nicholas Ray, 1954), L'homme qui n'a pas d'étoile (King Vidor, 1955), La prisonnière du désert (John Ford, 1956) et Quarante Tueurs (1957) de Samuel Fuller.
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Avec Les deux cavaliers (1961) et L'homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford, la légende de l'Ouest est définitivement considérée comme un mythe caduc.
Comme La prisonnière du désert, Les deux cavaliers a pour thème le drame des blancs faits prisonniers par les indiens. Que sont devenues les femmes ? Qu'est-il arrivé aux enfants ? Sont-ils encore des blancs ou totalement des indiens ? Mais alors que La prisonnière du désert était à la fois lyrique et inquiet, Les deux cavaliers est un film tragique et crépusculaire. Nathan accomplissait ce qui lui semblait être son devoir. Le personnage de McCabe, pourtant joué par l'incarnation de la justice, James Stewart, reconnaît qu'il touche 10 % sur tout ce qui se passe dans sa ville.
L'homme qui tua Liberty Valance est aussi une vision désenchantée et crépusculaire de l'Ouest américain. Le directeur du Shinborne Star fait remarquer au sénateur Stoddard que "dans l'Ouest lorsque la légende devient la réalité, c'est elle qu'on imprime". Il ne peut alors s'empêcher de penser à ce qui se serait passé si on avait su quel était le véritable héros responsable de la mort de Liberty Valance : Tom aurait sans doute épousé Hallie et serait devenu une figure légendaire du Far-West, alors que lui, Ransom, serait demeuré un petit avocat de province.
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Les cheyennes (1964) de Ford ouvre aussi la voie de la dénonciation historique du génocide indien. Ainsi comme il avait tracé la voie du western classique, Ford ouvre la voie du western moderne dont vont s'emparer Sergio Leone et Arthur Penn. Le western renaît une seconde fois lorsqu'il devient le miroir des problèmes contemporains.
III - Le western italien (1964-1971)
Le western spaghetti et ses déclinaisons en western zapata (analyse politique ancrée dans la révolution mexicaine) ou même western fayot (parodique et vulgaire) a permis au genre du western de survivre entre les anciens (de John Ford à Robert Aldrich) et les modernes (de Peckinpah à Eastwood) en se faisant l'expression d'une lucidité politique et sociale proche de celle de la comédie italienne, genre qui lui préexiste et qui mourra tout juste un peu après lui.
Le western spaghetti
La remise en cause du mythe et du genre institué par les Américains est l'occasion pour Sergio Leone de réaliser quatre westerns successifs : Pour une poignée de dollars (1964), Et pour quelques dollars de plus (1965), le Bon la brute et le truand (1966), Il était une fois dans l'Ouest (1968). Le terrain parait connu : par le décor (des bourgades du Texas) et par le sujet (un étranger arrive dans une ville où s'affrontent deux camps, la guerre de Sécession, la construction du chemin de fer). Mais les apparences sont trompeuses : les protagonistes préfèrent tirer avant de parler ; ils sont sals, mal rasés, cyniques voir sadiques et seuls le pouvoir et l'argent semblent les motiver.
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Le western zapata
El Chuncho (Damiano Damiani, 1966) lance le western zapata, le western politique italien. Il obtient un excellent succès commercial sur le thème de la révolution mexicaine, de l'exploitation des péons par les grands propriétaires. C'est aussi une réflexion sur l'utilisation de la violence par les masses. Pour les pauvres l'émancipation passe par la violence comme le laisse entendre la dernière phrase : "N'achète pas du pain avec cet argent mais de la dynamite".
Autres figures notables, Carlo Lizzani et son Requiescant, 1967, western gothique sadique et révolutionnaire avec Pier Paolo Pasolini, Giulio Petroni et son Tepepa (Trois pour un massacre, 1968) et surtout Sergio Sollima avec la trilogie Colorado (1966), Le dernier face à face (1967) et Saludos Hombre (1969).
Le western zapata est le fait d'auteurs de la nouvelle vague italienne et de la rencontre d'acteurs. Ainsi Gian Maria Volonté, déjà remarqué chez Leone dans Pour une poignée de dollars se retrouve avec l'intellectuel Lou Castel qui jouait chez Bellochio Les poings dans les poches dans El Chuncho (Damiano Damiani, 1966). Le brésilien Tomas Milian et les italiens Franco Nero et Giulianno Gemma seront les grands acteurs du genre. L'auteur-acteur-producteur,Tony Anthony. joue dans la trilogie de Luigi Venzi : Un dollar entre les dents (1966), un homme un cheval, un pistolet (1966), et Le cavalier et le samouraï (1966). Dans celui-ci un pistolero s'en allait au Japon ; le western spaghetti rencontrait le film de samouraï et la légende de Zatoïchi. Le film s'inspirait ainsi du Masseur aveugle (Kenji Misumi). Tony Antony poursuit son personnage de justicier aveugle dans Blindman, le justicier aveugle (Ferdinando Baldi, 1971).
La comédie italienne décrit les petites classes bourgeoises. Le western politique italien descend plus bas dans l'échelle sociale. Il s'intérresse au péon très pauvre quil ne sait ni lire ni écrire, et n'est pas politisé. Un peu comme dans les films fantastiques, c'est celui qui est au plus bas de la société qui va prendre les devants.
Incarnation du péon, l'acteur Tomas Milian, élevé dans la grande bourgeoise cubaine, passé par actor's studio et qui se révèle dans Colorado de Sollima. Son personnage est surnommé El Chunchio (couteau) parce qu'il n'a pas assez d'argent pour espérer s'acheter un pistolet. Il incarne le métèque et symbolise la revanche du prolétariat et du tiers monde.
L'intrigue du western zapata est assez souvent la même : un trésor, stock d'armes ou lingots d'or, à l'origine prévu pour financer la révolution mexicaine est perdu et des personnages aux motivations différentes vont essayer de le retrouver moyennant alliances et contre-alliances motivées par l'appât du gain. Chaque personnage incarne une position politique. Il y a celui qui vient d'un pays occidental, un suédois dans campaneros, un américain dans El Chuncho, un polonais dans El mercenario, un blond hollandais dans O Cangaçeiro. Il vient d'un monde riche et s'immisce dans la révolution. Il a pour alter ego un primitif, sauvage, inculte et pauvre : le péon.
On y trouve une figure qui deviendra récurrente, celle de l'étranger venu des Etats-Unis déstabiliser la révolution. Dans O Companiero (Sergio Corbucci), des capitalistes nord-américains négocient la révolution contre le pétrole.
La critique de l'ingérence des USA chez leurs voisins sud-américains se double d'une critique de l'Italie. Les années 60 marquent le centenaire de la réunification nord et sud et dans Qu'est-ce que je viens faire dans cette révolution ? (Sergio Corbucci), Gassman se déguise en Garibaldi
Le western fayot
Dès 1968 cependant, le cinéma plus directement politique occupe le devant de la scène. C'en est fini du "il était une fois". L'idéologie règne en maître et le film politique dit clairement "voilà ce qu'il faut penser camarade". Elio Petri garde encore un goût pour la forme baroque dans Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (1970) mais la perd dès La classe ouvrière va au paradis (1971).
La réflexion politique devient aussi sérieuse qu'accadémique et dénigre la forme spectaculaire et baroque. Dans Il était une fois la révolution (1971), Leone laisse percer son amertume et sa déception au sujet de la révolution. C'est la scène emblématique de dispute au sujet de la lucidité politique : Coburn se trompe, la révolution sera toujours récupérée par les puissants.
Les communistes offusqués par ce message refusent que le film s'intitule Il était une fois la révolution. Leone, sous pression, le renomme Baisse la tête (courbe l'échine). Aux Etats-Unis, le titre devient Planque-toi connard et, en Angleterre Une poignée de dynamite. Seule la France garde le titre auquel Leone tenait.
Très vite cependant les illusions tombent et le film politique comme le western zapata déclinent. L'immense et inattendu succès de On l'appelle Trinita (Enzo Barboni, 1970) génère la vague du "western fayot", western italien qui déraille vers la farce. A la période sérieuse, aux héros sombres et cyniques, va succeder une série de films parodiques et même autoparodiques. La violence est remplacée par des ditributions de baffes. L'humour ne fonctionne plus sur l'ironie, la dérision des valeurs politiques, mais sur le burlesque.
En 1971, Ferdinando Baldi prend le contrepied de la tendance dominante et réalise un western sérieux à gros budget grâce à son auteur-acteur-producteur, Tony Anthony. Ce sera Blindman, le justicier aveugle où les excès baroques et visuels, souvent très très violents se succèdent dans une suite de clous spectaculaires. Keoma (Enzo G. Castellari, 1976) est le dernier western italien intéressant.
IV - Le western contemporain (1971-2011)
Vera Cruz de Robert Aldrich en 1954 avait ipassé le témoin au western Zapata. Et, Jean-Baptiste Thoret assure à juste titre que, sans le détour par l'Italie, le genre du western serait sans doute mort. C'est le westrn politique italien qui assure le passage de témoins vers La horde sauvage (1969), John Mac Cabe (Altman, 1971) et Little Big man (Arthur Penn, 1970), Pat Garrett et Billy the Kid (Sam Peckinpah,1973).
L'échec public en 1980 des Portes du paradis de Michael Cimino fait reculer un peu plus l'intérêt pour le western. En 1990 Costner réintroduit les préoccupations écologiques avec Danse avec les loups. En 1992 avec Impitoyable, Eastwood démontre que la violence malmène l'âme de tout être qui y est confronté.
Ce succèderont ensuite des films sans vision nouvelle, sans fable nouvelle à réintroduire dans le genre et qui présentent donc peu d'intérêt : Silverado (Lawrence Kasdan,1985), Tombstone (George P. Cosmatos,1993), Wyatt Earp (Lawrence Kasdan,1994), Wild Bill (Walter Hill, 1995), Mort ou vif (Sam, Raimi, 1995), Open range (Kevin Costner, 2003), Retour à Cold Mountain (Anthony Minghella, 2003), L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (Andrew Dominik, 2007), 3h10 pour Yuma (James Mangold, 2007), Appaloosa (Ed Harris, 2008).
Dead man (Jim Jarmusch, 1995) western fantomatique, hyper cultivé et référencé et True grit (Joel Coen, 2010) noire réflexion sur la vengeance, montrent toutefois que le genre peut encore générer thèmes et motifs émouvants.
RÉALISATEURS : John Ford, Anthony Mann, Howard Hawks, Raoul Walsh, King Vidor, Nicholas Ray, Fritz Lang, Samuel Fuller, Sergio Leone, Clint Eastwood, Allan Dwann, Bod Boetticher, Dalmer Daves, John Sturges, Fred Zinnemann, Sam Peckinpah, Arthur Penn, Michael Cimino, Sidney Pollack, Kevin Costner
Bibliographie :
Impitoyable | Clint Eastwood | U.S.A. | 1992 |
Les portes du paradis | Michael Cimino | U.S.A. | 1980 |
Il était une fois dans l'Ouest | Sergio Leone | Italie | 1969 |
El Dorado | Howard Hawks | U.S.A. | 1966 |
L'homme qui tua Liberty Valance | John Ford | U.S.A. | 1961 |
Rio Bravo | Howard Hawks | U.S.A. | 1959 |
L'homme de l'ouest | Anthony Mann | U.S.A. | 1958 |
La prisonnière du désert | John Ford | U.S.A. | 1956 |
L'homme de la plaine | Anthony Mann | U.S.A. | 1955 |
Johnny Guitare | Nicholas Ray | U.S.A. | 1954 |
Je suis un aventurier | Anthony Mann | U.S.A. | 1954 |
La captive aux yeux clairs | Howard Hawks | U.S.A. | 1952 |
Les affameurs | Anthony Mann | U.S.A. | 1952 |
La charge héroïque (She wore.. | John Ford | U.S.A. | 1949 |
La fille du désert | Raoul Walsh | U.S.A. | 1949 |
La rivière rouge | Howard Hawks | U.S.A. | 1948 |
La vallée de la peur (Pursued) | Raoul Walsh | U.S.A. | 1947 |
La poursuite infernale (My darling ...) | John Ford | U.S.A. | 1946 |
La chevauchée fantastique | John Ford | U.S.A. | 1939 |
La ruée vers l'or | Charles Chaplin | U.S.A. | 1924 |
True grit | Joel Coen | U.S.A. | 2010 |
Dead man | Jim Jarmusch | U.S.A. | 1995 |
Impitoyable | Clint Eastwood | U.S.A. | 1992 |
Danse avec les loups | Kevin Costner | U.S.A. | 1990 |
Pale Rider, le cavalier solitaire | Clint Eastwood | U.S.A. | 1985 |
Les portes du paradis | Michael Cimino | U.S.A. | 1980 |
The Missouri breaks | Arthur Penn | U.S.A. | 1976 |
Pat Garrett et Billy the Kid | Sam Peckinpah | U.S.A. | 1973 |
Jeremiah Johnson | Sydney Pollack | U.S.A. | 1972 |
Il était une fois la révolution | Sergio Leone | Italie | 1971 |
John McCabe | Robert Altman | U.S.A. | 1971 |
Little Big Man | Arthur Penn | U.S.A. | 1970 |
Il était une fois dans l'Ouest | Sergio Leone | Italie | 1969 |
La horde sauvage | Sam Peckinpah | U.S.A. | 1969 |
L'ouragan de la veangeance | Monte Hellman | U.S.A. | 1966 |
The shooting | Monte Hellman | U.S.A. | 1966 |
El Dorado | Howard Hawks | U.S.A. | 1966 |
Django | Sergio Corbucci | Italie | 1966 |
Colorado | Serggio Sollima | Italie | 1966 |
El Chuncho | Damiano Damiani | Italie | 1966 |
Le bon, la brute et le truand | Sergio Leone | Italie | 1966 |
Et pour quelques dollars de plus | Sergio Leone | Italie | 1965 |
Pour une poigné de dollars | Sergio Leone | Italie | 1964 |
Les cheyennes | John Ford | U.S.A. | 1964 |
L'homme qui tua Liberty Valance | John Ford | U.S.A. | 1961 |
Rio Bravo | Howard Hawks | U.S.A. | 1959 |
La colline des potences | Delmer Daves | U.S.A. | 1959 |
La chevauchée de la vengeance | Budd Boetticher | U.S.A. | 1959 |
L'homme de l'ouest | Anthony Mann | U.S.A. | 1958 |
Le gaucher | Arthur Penn | U.S.A. | 1958 |
Le jugement des flèches | Samuel Fulller | U.S.A. | 1957 |
Quarante tueurs | Samuel Fuller | U.S.A. | 1957 |
Trois heures 10 pour Yuma | Delmer Daves | U.S.A. | 1957 |
La prisonnière du désert | John Ford | U.S.A. | 1956 |
L'homme de la plaine | Anthony Mann | U.S.A. | 1955 |
L'homme qui n'a pas d'étoile | King Vidor | U.S.A. | 1955 |
Vera Cruz | Robert Aldrich | U.S.A. | 1954 |
Johnny Guitare | Nicholas Ray | U.S.A. | 1954 |
Je suis un aventurier | Anthony Mann | U.S.A. | 1954 |
Bronco Apache | Robert Aldrich | U.S.A. | 1954 |
La rivière sans retour | Otto Preminger | U.S.A. | 1954 |
Quatre étranges cavaliers |
Allan Dwan |
U.S.A. | 1954 |
L'homme des vallée Perdues | George Stevens | U.S.A. | 1953 |
L'appât | Anthony Mann | U.S.A. | 1953 |
Le train sifflera trois fois | Fred Zinnemann | U.S.A. | 1952 |
L'ange des maudits | Fritz Lang | U.S.A. | 1952 |
La captive aux yeux clairs | Howard Hawks | U.S.A. | 1952 |
Les affameurs | Anthony Mann | U.S.A. | 1952 |
Rio Grande | John Ford | U.S.A. | 1950 |
Les furies | Anthony Mann | U.S.A. | 1950 |
Le convoi des braves | John Ford | U.S.A. | 1950 |
La flèche brisée | Delmer Daves | U.S.A. | 1950 |
La Charge héroïque (She wore.. | John Ford | U.S.A. | 1949 |
La fille du désert | Raoul Walsh | U.S.A. | 1949 |
Le massacre de Fort Apache | John Ford | U.S.A. | 1948 |
La rivière rouge | Howard Hawks | U.S.A. | 1948 |
La vallée de la peur (Pursued) | Raoul Walsh | U.S.A. | 1947 |
La poursuite infernale (My darling ...) | John Ford | U.S.A. | 1946 |
Duel au soleil | King Vidor | U.S.A. | 1946 |
Les pionniers de la Western Union | Fritz Lang | U.S.A. | 1941 |
Le retour de Frank James | Fritz Lang | U.S.A. | 1940 |
La chevauchée fantastique | John Ford | U.S.A. | 1939 |
Pacific express | Cecil B. De Mille | U.S.A. | 1939 |
La piste des géants (The big Trial) | Raoul Walsh | U.S.A. | 1930 |
Trois sublimes canailles | John Ford | U.S.A. | 1926 |
Le cheval de Fer | John Ford | U.S.A. | 1924 |
La ruée vers l'or | Charles Chaplin | U.S.A. | 1924 |
Straight shooting | John Ford | U.S.A. | 1917 |
L'attaque du grand-rapide | Edwin S. Porter | U.S.A. | 1903 |
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